Quand le blanc vole notre identité  

Le blanc vole notre identité en nous imposant sa langue, ses manuels, sa littérature, sa nourriture, sa culture, son style vestimentaire.

Le blanc nous vole notre identité en ayant des bases militaires dans notre sol , ils refusent aux noirs d'avoir accès a ses propres œuvres artistiques et culturelles qui sont gardées précieusement dans des musées à l'étranger.

Ils apprécient ses arts mais pas ses artistes. Quand les blanc ont récolté les masques et objets artistiques de chez nous ils n'ont même pas pris la peine de reporter les noms des artistes.

Le blanc apprécie nos matières premières mais pas notre humanité.

ils nous font croire que nous sommes seulement douées que pour danser le bwiti , le mwiri , le djobi mais incapable de toute réflexion philosophique exemple la mission sorroso au Gabon ceux qui les a intéressés c'est d'aller filmer le mukudji ou djembe, ce qu'il l' interresse c'est notre aspect primitif. J'aurais voulu voir cette mission travailler sur les savoirs traditionnels tels que notre cuisine, voir les méthodes artisanales qui tendent à disparaitre anyway.....

le blanc prend notre savoir médicinal, artistique, culturel, il améliore et il s'approprie. La femme noire veulent être comme les femmes blanches, porter les mèches, les rajouts, blanchir la peau parce que le blanc utilise les médias pour manipuler son imaginaire et sa mentalité.

Je m'étonne qu'il n' y ait pas au Gabon une émission dans nos langues locales, que les langues ne sont pas toujours enseignées aux primaires. Pourquoi les communiqués de presses du gouvernement ne se feraient pas dans les langues locales de notre pays?

La stratégie du blanc est que nous dépensions des milliards de francs-cfa dans la consommation de leurs produits culturels champagnes, coca cola , vêtements, etc......alors qu'on peut fabriquer nos propres produits locaux.

L'intellectuel noir gabonais est trop paresseux , aucune production de livres à l'exception de quelques uns, pourtant l'état dépense d'énormes sommes pour la formation de ceux ci.

Pourquoi pas aussi tout un roman écrit en fang, omiene , teke. punu etc..... A quand un plat national, un costume national, des entraineurs de foot-balls nationaux, des manuels scolaire en langues nationales?

A quand de nouveaux manuels d'histoires gabonais? Ne dit on pas qui connait son passé maitrise son avenir?

Si le blanc vole notre identité ce n'est pas la faute du blanc mais c'est la faute de l'insouciance du noir lui même qui ne croit pas en ses propres capacités, qui ne sait pas valoriser son potentiel et qui veut tout simplement copier du blanc.

Tant que les gabonais n'auront pas la maitrise de leurs propres outils culturels et artistiques, les gabonais auront toujours une mentalité de colonisée .


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